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Combattre la Violence au Liban

Combattre la Violence au Liban :
Que rôle pour la Société Civile ?[1]


Karim El Mufti[2]

Le 7 mai 2017 tombait Sarah Suleiman, une jeune femme de 24 ans, sous les balles aveuglément tirées devant une boîte de nuit à Zahlé par un dénommé Kassem Al Masri, un repris de justice recherché pour de nombreux faits  et crimes[3]. Une nouvelle victime qui vint allonger la trop longue liste de personnes innocentes fauchées par une violence depuis longtemps partie prenante du vécu social au Liban.

1. Enracinement du phénomène de la violence dans l’univers mental libanais

Plus de 25 ans après la fin de la guerre civile, le pays du Cèdre n’en finit pas de subir les éclosions de violence sous diverses formes. Violence armée d’abord, les armes, lourdes comme légères, restant aux mains de nombreux clans, groupes, partis et milices qui en font régulièrement usage sans que les autorités libanaises, émanation d’un Etat impuissant, ne puissent éradiquer ce phénomène de violence post-guerre civile, que les observateurs ont qualifié de « conflits de second ordre »[4].

On ne compte plus les clashs armés dans le pays, qu’il s’agisse de règlements de compte entre factions rivales (dans le cadre du crime organisé notamment), ou de rixes communautaires (les récents combats de Beb el Tebbeneh et Jabal Mohsen à Tripoli[5] ou encore les incidents plus anciens du 7 mai 2008[6])

La violence s’est durablement enracinée dans le quotidien des Libanais, s’agissant du volet politique mais aussi sociétal, dans un contexte où un simple incident de circulation risque aboutir à un déballage d’armes et de brutalité. La nervosité et l’agressivité règnent, gagnant un nombre grandissant de familles rongées par les problèmes socio-économiques et l’inégalité de l’accès aux ressources et aux services de base comme une éducation de qualité, les soins médicaux ou une pension de retraite.

Se faisant, les enfants sont les premiers à payer le prix de ces frustrations, victimes d’abus, généralement accompagnés de violence conjugale à l’encontre des femmes, conduisant parfois à des situations tragiques[7].

Les tensions communautaires, de par les peurs réelles ou supposées, sont par ailleurs largement distillées par les entrepreneurs politico-communautaires, et véhiculées par des médias aux ordres qui n’exercent aucune retenue dans le respect d’un minimum de déontologie ou d’éthique de l’information, alimentant ainsi une violence psychologique qui sème son poison au sein de la société. L’incitation à la haine et à la violence n’est pas rare et contribue à maintenir un niveau de tension palpable sans que les autorités ne puissent réguler le phénomène[8].

2. Echec des pouvoirs publics pour endiguer la violence au Liban

Depuis l’établissement de ce qui fut considéré comme une « seconde indépendance » du Liban suite au retrait des forces syriennes du pays le 25 avril 2005, les responsables politiques ne se sont guère préoccupés de s’attaquer aux sources de la violence dans le pays, ni dans son aspect politico-confessionnel et encore moins pour résorber les manifestations de la crise économique et sociale qui touche de plus en plus de familles libanaises et notamment les jeunes.

L’assassinat de l’ancien premier ministre Rafic Hariri deux mois plus tôt représente d’ailleurs une parfaite illustration de la poursuite de la violence politique dans le pays. Devant l’ampleur de ce crime politique, la justice libanaise, traditionnellement impuissante pour percer les tenants et aboutissants de  ce type de situations, dut déléguer ses prérogatives au Tribunal Spécial pour le Liban par décision du Conseil de Sécurité des Nations Unies[9].

La mise en place de ce tribunal fut concomitante avec la poursuite des assassinats et tentatives d’assassinat de nombreuses personnalités journalistiques et politiques dans la période de grande perturbation qui frappa le Liban à cette époque. Parallèlement, à l’été 2006, la guerre refit son apparition lorsque Israël décida de pilonner le Liban et d’en raser ses villages (notamment au Sud-Liban) pour tenter de neutraliser le Hezbollah, son ennemi juré,  dépositaire officiel de la « résistance armée à Israël » selon les termes des déclarations de politique générale des gouvernements successifs du pays qui obtinrent la confiance du Parlement sur la base de ces mandats.

Confortablement installés en « concierges » d’un Etat failli et inachevé, les entrepreneurs politico-communautaires exploitent leurs positions officielles pour se partager territoires, ressources et clientèles confessionnelles et claniques, tout en préservant un équilibre savamment dosé entre les différentes forces et formations politiques.  Cet équilibre a toutefois un prix, celui de la paralysie de la gouvernance dans les domaines qui touchent au bien commun et au développement social et humain des Libanais[10].  Pratiquant la politique de l’autruche, les responsables politiques se battent pour défendre leurs différentes parts de la rente étatique aux dépens de toute action publique au service de l’apaisement d’une société perturbée par plus de 40 ans de crises[11].

A titre d’exemple, aucune des campagnes provenant de la société civile oeuvrant à réguler la possession et l’utilisation des armes à feu légères[12] ne put franchir les portes des décideurs politiques. Sur le front de la sécurité extérieure, le lobbying des activistes afin que le Liban ratifie le Statut de Rome ayant institué la Cour Pénale Internationale ou du moins en déclare la compétence n’eut aucun écho à l’échelle des autorités[13]. Une telle disposition permettrait de prévenir les crimes de guerre israéliens à l’encontre des Libanais dans ses prochaines campagnes militaires contre le pays, ou du moins d’offrir les outils pour poursuivre les commanditaires de ces violations du droit de la guerre devant une instance internationale.
 
Par ailleurs, les appels réguliers de la société civile à la fin de l’incitation à la haine et à la violence par une classe politique irresponsable restent lettre morte. En cela, la mission de la « consolidation de la paix », ou peace-building dans le jargon technocratique, reste dévolue à la société civile libanaise, fortement soutenue par la communauté internationale.

3. Ténacité de la société civile dans son combat contre la violence malgré de maigres résultats à court terme

Selon les experts en la matière[14], la consolidation de la paix recouvre au moins cinq composantes : assurer la sécurité et l’ordre public ; établir un cadre politique et institutionnel apte à préserver la paix sur le long terme ; favoriser la justice et l’Etat de droit ; offrir un soutien psycho-social pour guérir les lésions des conflits ; instituer les bases d’un système socio-économique garantissant la paix sur le long terme.

Sur ce, les pouvoirs publics au Liban sont loin d’égrener des résultats sur ces points fondamentaux pour assurer la paix et stabilité du pays. Ce premier chapitre d’ailleurs – assurer la sécurité et l’ordre public – draine la plus grande part des ressources, institutionnelles, religieuses et civiles du pays, sans qu’il ne puisse être investi dans le reste des besoins de la société. En cela, la poursuite d’une « guerre froide » entre les entrepreneurs politico-communautaires contribue au maintien d’un degré de tensions compromettant les chances d’une paix durable au Pays du Cèdre.

L’un des facteurs ayant perpétué cet état d’intense perturbation sociale, communautaire et politique fut l’étape ratée de la réconciliation post-guerre civile. En effet, la loi d’amnistie générale de 1991, l’intégration des miliciens dans les postes-clé sécuritaires, ainsi que le maintien au pouvoir de la plupart des acteurs et miliciens de la guerre ne put assainir durablement le réservoir de violence au sein du pays. Juste fut-il endigué pour ressurgir par moments, de manière sporadique certes, mais mettant durablement en danger le tissu social et la concorde civile.

Il existe trois grandes étapes dans le cadre d’un processus de réconciliation[15] : remplacer la violence par une coexistence pacifique ; construire la confiance et le respect mutuel et entériner définitivement le conflit avec l’ennemi. Dans ces trois phases, le Liban reste bloqué au premier carré, à savoir sauvegarder la coexistence pacifique au sein du pays. Et c’est là justement que se concentre la plus grande énergie déployée par les acteurs de la société civile libanaise, dont nous offrons ici une tentative de typologie structurée sur deux piliers, le premier renfermant les groupes dont la mission fondamentale est de disséminer la non violence et le désir de concorde et de l’autre les associations focalisée sur le nécessaire travail de réconciliation qui reste à accomplir dans le pays.

Pour beaucoup de ces entrepreneurs sociaux, cet engagement date même d’avant la guerre civile, comme le combat de feu le Père Grégoire Haddad (décédé en décembre 2015) le fondateur du Mouvement Social[16] en 1960. Le motto de cette association fut l’intégration de la laïcité comme espace de vie commune pour que puisse s’émanciper cette coexistence multicommunautaire entre le Libanais. Pour Père Haddad, « la bataille de l’Homme est une : que chaque être humain soit reconnu comme tel. Il s’agit de la bataille rejetant toutes les formes de barrières qui empêchent à tout individu d’être reconnu comme un être humain ». Plus récemment, le Mouvement Social s’attache à prémunir les femmes et les enfants contre la violence conjugale et offre des services sociaux aux prisonniers et détenus.

Le journaliste et activiste Gébran Tuéni, disparu dans des circonstances plus tragiques, assassiné en décembre 2005, rêva également de coexistence et de concorde nationale. Son hymne devenu célèbre, lancé lors de la manifestation anti-syrienne du 14 mars 2005, rappela les attributs fondamentaux de la diversité libanaise :

« Nous jurons par Dieu Tout Puissant
Que nous resterons unis dans un même rang
Chrétiens et Musulmans
Pour mieux défendre notre cher Liban 
Jusqu’à la fin des temps »[17].







Son action à l’adresse des jeunes Libanais au sortir de la guerre civile prit la forme d’un hebdomadaire, « Nahar Ash Shabab »[18] ou « Le Nahar des Jeunes », fondé en 1993 pour « que la voix des jeunes porte au loin ». Cette publication mit en réseau des centaines de jeunes délégués aux quatre coin du Liban et favorisa, en sus d’une formation journalistique de base, les principes de citoyenneté, de dialogue et de concorde civile parmi les jeunes en désir de reconstruction au sortir du conflit dévastateur[19].

Ce conflit justement généra l’éclosion de nombreuses organisations non gouvernementales (ONGs) qui se spécialisèrent dans le règlement pacifique des conflits, chacune selon ses modalités propres[20]. Contre l’occupation israélienne et la discorde communautaire, l’association Amel[21] du docteur Kamel Mohanna vit le jour en 1978 et prit son envol au début des années 1980, offrant des services médicaux et sociaux aux populations en détresse, notamment les camps palestiniens. Aujourd’hui, l’ONG dispose de 24 centres sur l’ensemble du territoire libanais et se trouve aux premières loges pour secourir les réfugiés syriens au Liban sur le plan social et médical, tout en travaillant à déminer les tensions existantes avec les communautés hôtes libanaises.

En 1985, Offre-Joie[22] est fondé par Melhem Khalaf dans le nord du Liban et vise à « réunifier la famille libanaise ». Son slogan tripartite « pardon, respect et amour » s’inscrit dans un combat pour la sauvegarde de la concorde civile notamment à l’échelle locale, travaillant à effacer les traces visibles des conflits en restaurant les habitations et façades et promouvant la tolérance et le dialogue mutuel entre les communautés. L’action de cette association fut d’ailleurs très remarquée lors des récents clashs armés entre sunnites et alaouites parqués de par et d’autre de la ligne de démarcation entre Bab El Tebbeneh et Jabal Mohsen[23], oeuvrant au dialogue entre les partisans des deux factions et à la formation civique et citoyenne au service de la non violence.

A la même période, deux figures de la société civile placent la résolution pacifique des conflits au coeur de leur action civique. Fadi Abi Allam fonde le Mouvement Permanent pour la Paix (Permanent Peace Movement)[24] en 1986 et Ogarit Younan se focalise sur la dissémination de la culture de la non-violence, avec l’aide de Wissam Slaiby dès le milieu des années 1980. Leur action, notamment contre la peine de mort au Liban[25], mènera plus récemment à l’institution de l’Université pour la Non Violence et les Droits Humains (Academic University for Non Violence and Human Rights)[26] en 2014, hissant ainsi la non violence au rang de discipline académique au Liban.

Toujours ancrée dans l’idée de préserver de la coexistence pacifique, plusieurs groupes et mouvements se sont par ailleurs orientés dans une approche plutôt liée aux droits des victimes de la guerre civile. Ainsi, le Comité des  Disparus au Liban poursuit inlassablement ses efforts avec en figure de proue, Wadad Halawani, déterminée à connaître la vérité sur le sort de milliers de leurs proches disparus durant les années sombres de la guerre au Liban[27].

L’association UMAM – Documentation and Research[28], fondée en 2004 par Lokman Slim, a quant à elle produit un « guide de la paix et de la guerre à l’attention des Libanais »[29] qui offre une riche documentation sur les évènements de la guerre civile. L’ONG s’est ainsi donné un rôle important en matière de conservation de la mémoire de la violence de la guerre afin de se souvenir du sort des victimes de ces exactions jusqu’à présent restées impunies.

Dernier exemple dans cette typologie proposée des acteurs de la société civile libanaise oeuvrant à résorber le phénomène de violence au Liban, l’association des Combattants pour la Paix (Fighters for Peace)[30], aujourd’hui dirigée par Ziad Saab, qui concentre des anciens miliciens devenus des ambassadeurs de la paix et de la non violence. Ces appels « des combattants d’hier à ceux d’aujourd’hui » à ne pas répéter leurs propres erreurs fait office de place forte soutenant l’idée de creuset pour une culture de concorde et de coexistence avec notamment pour slogan : « dans une guerre civile, tout le monde est perdant ».

Beaucoup de ces ONGs citées ci-dessus forment d’ailleurs un Collectif qui s’intitule « Notre unité constitue notre salut » (Wahdatouna Khalassouna)[31] dont le but affiché est justement de « travailler ensemble pour consolider la paix civile et la protection des droits de l’homme et du citoyen » au Liban[32]. Cette riche mosaïque de la société civile libanaise se veut endossant le rôle de « prophètes de la paix » en direction de la collectivité libanaise dans sa riche diversité, tout comme elle aspire à agir en groupe de pression à l’égard de responsables politiques afin d’en influencer les décisions. 

En revanche, force est de constater que la réactivité de ces derniers n’est pas au rendez-vous. En effet, les entrepreneurs politico-communautaires n’expriment aucune réceptivité au concept de consolidation de la paix, mais contribuent au contraire à alimenter les facteurs de cette « fausse paix » qui a cours aujourd’hui dans le pays. Ces derniers sont également réticents à l’idée de s’attaquer aux racines de la violence dans sa dimension sociale et économique et s’accrochent au pouvoir en piétinant la Constitution et sapant les institutions républicaines[33].

Dans ces conditions, force reste de constater que la société civile libanaise, malgré sa présence tentaculaire et son poids dans l’espace public, n’a finalement que peu d’influence sur l’agenda politique des décideurs. De ce fait, le curseur de ces ONGs reste cantonné aux quelques points d’entrée qu’elles ont collectivement réussi à forcer dans la carapace étatique, confisquée par les entrepreneurs politico-communautaires au fil des années.

C’est ainsi que la société civile a tout de même pu apposer sa marque et produire un certain impact dans le contexte libanais. Tout d’abord, en martelant le concept du « Liban-message », la société civile se pose en dernier rempart de la coexistence pacifique et du vivre ensemble au Liban. En cela, ces activistes gardent vivante l’option de l’Etat civil et non communautariste auquel ils aspirent pour les citoyens, même si ce message a du mal à percer dans l’environnement social et politique libanais. De même, l’action de la société civile a le mérite d’avoir développé les outils nécessaires en vue d’un éventuel déroulement d’un véritable processus de réconciliation au Liban, et ce malgré l’absence de volonté politique sur la question. Il n’empêche que l’expertise des ONGs sur ce terrain constitue une indispensable ressource pour espérer un jour accomplir la justice et affermir le lien social.

En dernier lieu, cette société civile porte aujourd’hui en elle les germes d’offres politiques alternatives. Se hissant par delà le statut de simples acteurs de protestation et de dépositaires d’un certain savoir-faire, certains groupes ont franchi le pas pour se constituer en campagne électorale en vue de prendre le pouvoir par le vote. Sur le plan municipal, l’excellent score du groupe Beirut Madinati (Beyrouth est ma ville) lors des élections à Beyrouth de mai 2016 (près de 40% des voix) atteste ainsi d’un message politique qui pourrait représenter durablement les aspirations d’une partie des Libanais. Des initiatives similaires s’organisent en vue des élections législatives si celles-ci auront lieu malgré les craintes d’une énième prorogation par le Parlement. Ce nouveau positionnement démontre de la volonté affichée par la société civile de se poser en acteur politique, ultime recours selon elle pour véritablement consolider la coexistence pacifique et une paix durable au Liban./.



[1] Communication dans le cadre d’un séminaire sur le thème de la “Violence et Société Civile”, organisé par L’Atelier le 7 avril 2017, Arc-en-Ciel Jisr El Basha, mise à jour le 15 mai 2017.
[2] Enseignant-Chercheur en sciences politiques et droit international
[3] Young Woman Dies after Shooting outside Zahle Nightclub. National News Agency, 7 Mai 2017, disponible sur http://m.naharnet.com/stories/en/229635-young-woman-dies-after-shooting-outside-zahle-nightclub
[4] Are Knudsen, Precarious Peacebuilding: Post-war Lebanon, 1990-2005, CHR Michelsen Institute, janvier 2005, p. 10.
[5] Incidents armés entre des milices appartenant à deux quartiers concomitants de Tripoli, l’un Beb el Tebbeneh sunnite et l’autre Jabal Mohsen, alaouite, opposés sur le régime syrien de Bachar El Assad. Voir à ce propos les rapports du Civil Society Knowledge Centre sur les dégâts causés par ce conflit sur sa page : http://civilsociety-centre.org/security-timeline/tripoli-clashes-starting-june-20-2014. Pour un aperçu des éruptions de violence armée au Liban de 2015 à aujourd’hui, voir sa page Conflict Analysis Project : http://civilsociety-centre.org/cap
[6] En réaction à des mesures prises contre lui par le gouvernement de l’époque, le Hezbollah et ses alliés jouèrent la force en s’attaquant militairement au Courant du Futur sunnite de Saad Hariri à Beyrouth et au Parti Progressiste Socialiste druze de Walid Joumblatt dans la Montagne. Les clashs durèrent plusieurs jours et provoquèrent des dizaines de victimes.
[7] Entre juillet 2013 et mars 2016, douze femmes ont été tuées par leur conjoint selon l’Association KAFA, voir L’Orient Le Jour du 20 juillet 2016 disponible sur https://www.lorientlejour.com/article/997425/violence-conjugale-ces-libanaises-qui-ont-perdu-la-vie-ces-trois-dernieres-annees.html
[8] Voir entre autres: NGO accuses Lebanese Media of Inciting Hatred, Violence. The Daily Star, 6 mai 2009.
[9] Résolution 1757 du Conseil de Sécurité des Nations Unies établissant le Tribunal Spécial pour le Liban, 30 mai 2007, disponible sur https://www.stl-tsl.org/fr/tag/La-resolution-1757-du-Conseil-de-securite-des-Nations-Unies
[10] Voir Karim El Mufti, The Management of Public Interest in Lebanon: A Broken Concept, Beirut Enterprise, 21 September 2011, http://beirutenterprise.blogspot.com/2011/09/management-of-public-interest-in.html
[11] Voir Karim El Mufti, Lebanon Downhill, a Mafiocracy in Action, Beirut Enterprise, 15 July 2012, http://beirutenterprise.blogspot.com/2012/07/lebanon-downhill-mafiocracy-in-action.html
[12] Cf. Lebanon: Students discuss ‘taboo’ small arms issues, International Action Network against Small Arms, 23 June 2011, http://www.iansa.org/news/2011/06/lebanon-students-discuss-%E2%80%98taboo%E2%80%99-small-arms-issues
[13] Voir la page du Liban sur le site de la Coalition pour la Cour Pénale Internationale: http://www.coalitionfortheicc.org/lebanon
[14] Voir entre autres Beatrice Pouligny. Civil Society and Post-Conflict Peacebuilding: Ambiguities of International Programmes Aiming at Building 'New' Societies. Security Dialogue, vol. 36, no. 4, 2005, pp. 495-510.
[15] Voir à ce titre Luc Huyse. The Process of Reconciliation. In Reconciliation After Violent Conflict: A Handbook, Stockolm: International Institute for Democracy and Electoral Assistance, 2003, pp. 19-39.
[16] Site de l’association : www.mouvementsocial.org
[17] Traduction libre vers le français de l’auteur.
[18] Supplément hebdomadaire du quotidien Libanais An Nahar.
[19] Lire également Karim El Mufti. Le Liban de demain à travers les lecteurs de Nahar Ash Shabab, supplément hebdomadaire du quotidien libanais An Nahar, Mémoire de fin d’études sous la direction d’Elizabeth Picard, Institut d’Etudes Politiques d’Aix-en-Provence, 1998.
[20] Voir Thania Paffenholz. Civil Society and Peacebuilding, Graduate Institute of International and Development Studies, Center on Conflict, Development and Peacebuilding, Geneva, 2009
[21] Le site de l’association: www.amelassociation.com
[22] Le site de l’association: www.offrejoie.org
[23] Voir l’article de blog: Offre Joie s’installe à Beb el Tebbeneh, Le Taboulé Vert, 30 janvier 2012,  http://letaboulevert.over-blog.com/article-offre-joie-s-installe-a-beb-el-tebbeneh-tripoli-98240207.html
[24] Le site de l’association: http://www.ppm-lebanon.org 
[26] Le site de l’institution: http://www.aunohr.edu.lb
[27] Après plusieurs décennies, la voix des disparus résonne encore au Liban. Middle East Eye, 21 avril 2015, http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/apr-s-plusieurs-d-cennies-la-voix-des-disparus-r-sonne-encore-au-liban-1839272079
[28] Site de l’association: https://www.umam-dr.org
[29] Voir à cet effet le site du guide: http://www.memoryatwork.org
[30] Site de l’association: http://fightersforpeace.org
[32] Les ONGs membres de ce Collectif sont les suivantes: L’Association Amel, Offre-Joie, Combattants pour la Paix, Le Comité des Disparus, Le Mouvement pour la Paix Permanente.
[33] Le Parlement Libanais a prorogé par deux fois déjà son mandat initial de quatre ans, qui s’est achevé en 2013. Il est aujourd’hui question d’une nouvelle prorogation, celle-ci touchant à sa fin, du fait, officiellement, des désaccords entre les formations politiques sur la loi électorale à appliquer.